Mieux gérez la consommation d'alcool grâce à l'hypnose !
Pourquoi consommer de l’alcool ?
Stress, fatigue, besoin de relaxer,
besoin d’oublier, stratégie pour dormir ?
Hypnothérapie, intervention et réduction des méfaits
Saviez-vous que dans plusieurs cas, il soit possible de réduire la consommation d’alcool sans être obligé d’être complètement abstinent ?
(Ccsa, 2007) dans son rapport intitulé : « Réduire les méfaits liés à l’alcool : Vers une culture de modération au Canada », spécifie que l’alcool n’est pas un bien de consommation ordinaire. C’est une drogue psychoactive légale qui jouit d’une énorme popularité et qui revêt une importance sociale et culturelle particulière au Canada. Toutefois, la consommation d’alcool est aussi une question de santé publique, car elle contribue à l’émergence de méfaits pour la santé et de problèmes sociaux. Le rapport ajoute que l’usage abusif d’alcool constitue un problème de santé publique qui est définit par des facteurs sociaux. Ce rapport recommande une approche globale et recommande la réduction des méfaits comme principe d’intervention.
De plus, il est maintenant démontré que la consommation de drogue ou d’alcool puisse faire partie d’une tentative d’automédication. De ce fait, la consommation de l’alcool dépasse donc la relation avec la substance. De plus, (Gupta & Sidana 2020) ajoutent que le deuil est la réaction d'une personne à toute perte, et les mécanismes d'adaptation pendant le deuil s'épuisent ou deviennent inadaptés. L'un des moyens les plus courants de surmonter le deuil est la consommation d'alcool ou de substances. L'évolution et la résolution du deuil varient en fonction de nombreux facteurs. Selon eux, l'hypnothérapie est utile et efficace pour traiter les réactions de deuil ainsi que les manifestations associées, telles que les problèmes de sommeil, le stress ou certaines consommations abusives.
Alors qu’en est-il des autres pertes ou souffrance de la vie ?
(Schmidt & al. 2021) ajoutent de précieuses explications permettant de mieux comprendre le mécanisme d’action qui relie l’hypnose et les dépendances à travers une compréhension du sentiment de sécurité et du besoin de récompense. (Schmidt & al. 2021) expliquent qu’attendre des récompenses différées est important pour atteindre des objectifs à long terme, mais la plupart des gens préfèrent les récompenses immédiates. Cette tendance est appelée actualisation différée. Les preuves montrent que les gens sont plus disposés à attendre des récompenses différées lorsqu'ils croient que la récompense différée est certaine. Ils ont émis l'hypothèse que se sentir en sécurité rend les résultats retardés subjectivement plus certains, ce qui devrait à son tour réduire les signaux neuronaux de l'actualisation des retards. Ils ont hypnotisé 24 participants hautement influençables et leur ont suggéré de se sentir en sécurité. Ils ont ensuite utilisé l'EEG pour mesurer leurs réponses cérébrales aux récompenses immédiates et différées pendant qu'ils jouaient à un jeu de gratification différée. Par rapport à une condition de contrôle sans hypnose, les participants qui ont été suggérés de se sentir en sécurité sous hypnose ont déclaré se sentir significativement plus en sécurité. Plus loin, leur activité cérébrale liée à la récompense différenciait moins les récompenses immédiates et différées. (Gupta & Sidana 2020) concluent que se sentir en sécurité rend les résultats retardés subjectivement plus certains et réduit donc les signaux neuronaux de l'actualisation des retards. L'hypnose peut donc être utile dans le soutien face aux dépendances.
L’hypnothérapie et la réduction des méfaits
La philosophie de l’hypnothérapie et du travail social valorise l’approche de la réduction des méfaits et ainsi adopte une approche humaniste face à la problématique de la consommation abusive ou de la dépendance.
L’association des intervenants en dépendance du Québec ajoute que la réduction des méfaits liés aux drogues est une approche axée sur le pragmatisme et l’humanisme. Elle est appliquée actuellement dans plusieurs sphères de la santé et des services sociaux et par des organismes communautaires œuvrant auprès des personnes qui font usage de drogues. Le pragmatisme qui sous-tend cette approche permet de ne pas viser essentiellement l’absence de consommation de substances pour intervenir auprès de personnes qui en font l’usage. L’humanisme de cette approche permet de tenir compte davantage de la qualité de vie des personnes plutôt que de la consommation de substances comme tel. Cette approche vise la diminution des conséquences néfastes (méfaits) liées à l’usage de drogues tant licites (alcool, médicaments, etc.) qu’illicites (marijuana, cocaïne, etc.). Les méfaits touchent non seulement la personne concernée, mais aussi son entourage et la communauté. Par conséquent, l’approche de réduction des méfaits tente d’atténuer les répercussions négatives associées à la consommation. Elle ne donne pas le feu vert à la consommation de drogues, mais aide à mieux gérer celle-ci lorsque la personne n’envisage pas l’arrêt.
L’approche de réduction des méfaits ne cherche pas d’emblée à réduire ou à éliminer l’usage de drogues. L’objectif de cette approche n’est pas l’abstinence de toute substance; elle prône plutôt une série d’objectifs hiérarchisés visant à régler les problèmes les plus urgents d’abord (par exemple, la stabilisation de l’état de santé, la recherche d’un logement, etc.). Ceci permet de rejoindre les personnes les plus vulnérables et permet d’établir un lien de confiance qui peut faire toute la différence. Cette approche tente de cadrer l’usage de drogues de manière à éviter l’aggravation des problèmes. L’approche de réduction des méfaits habilite les personnes qui font usage de drogues à mieux se protéger et leur donne la possibilité de choisir un changement de comportement en l’absence d’infections ou de maladies chroniques et autres méfaits affectifs, sociaux ou économiques liés à la consommation.
Le soutien vise à:
- Choisir le style de consommation désirée ou le but à atteindre;
- Réduire et gérer les stress qui perturbent le contrôle;
- Découvrir les émotions qui perturbent ou affectent la consommation;
- Rétablir un équilibre intérieur malgré les situations extérieures;
- Conditionner son subconscient à trouver des solutions saines;
- Modifier les habitudes de consommation et le «pourquoi» de l'alcool;
- Construire une motivation axée sur la réalité de la vie de la personne.
- Réduire et gérer les stress qui perturbent le contrôle;
- Découvrir les émotions qui perturbent ou affectent la consommation;
- Rétablir un équilibre intérieur malgré les situations extérieures;
- Conditionner son subconscient à trouver des solutions saines;
- Modifier les habitudes de consommation et le «pourquoi» de l'alcool;
- Construire une motivation axée sur la réalité de la vie de la personne.