Gestion du poids et de l'alimentation par hypnose
On oublie fréquemment que le fait de «manger» ou de «grignoter» constitue un conditionnement psychique et social issu de la publicité et de la société de consommation. L'hypnose permet ainsi de modifier ses habitudes en aidant à réduire le besoin inconscient de consommer ou de compenser.
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Contrôle du poids et gestion des habitudes alimentaires |
Depuis de nombreuses années, l'hypnose intervient dans la gestion de la motivation et de la gestion de certaines habitudes alimentaires. En plus, l'hypnose peut permettre de réduire les stress et les blocages qui peuvent parfois vous empêcher de parvenir à vos objectifs.
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L'obésité et le surpoids peuvent être considérés comme une maladie mais aussi parfois comme une conséquence du stress et de la société de consommation...
Donc aussi un conditionnement social !
Le journaliste scientifique Alain Sousa et le Dr Jesus Cardenas (Cardenas& A. Sousa, 2015) nous informent que les résultats de nombreuses recherches présentés lors du congrès « Stress et Nutrition » à l'institut Pasteur de Lille permettent de mieux comprendre les liens entre le stress et l'alimentation. Ils ajoutent que l'équilibre entre les apports et les dépenses est maintenu par des interactions entre le système nerveux central et les organes du système digestif, donc par le cerveau. Ainsi, de nombreuses hormones synthétisées remontent au cerveau pour contrôler l'appétit : l'insuline synthétisée par le pancréas, la leptine issue du tissu adipeux, la ghréline en provenance des intestins, etc. servent à réguler l'appétit au niveau cérébral. Ils arrivent à la conclusion que le stress fait manger ! De plus, France Bellisle, de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu (Paris) souligne que les expériences menées chez l'animal vont dans ce sens. Ainsi, lorsque vous pincez la queue d'un rat, celui-ci va ensuite manger, même s'il est rassasié. Il s'agit d'une sorte de compensation de la douleur par la nourriture. Cependant, il faut prendre en considération que, peu d'études ont été réalisées chez l'homme, car il est éthiquement impossible de soumettre des cobayes humains à un stress prolongé ! Mais les recherches semblent montrer que chez des individus en bonne santé, le stress quotidien modéré seul n'est pas suffisant pour induire une alimentation en excès.
Zoltan Pataky, professeur, Service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation du patient, HUG et Université de Genève et Dayana Jaramillo Loaiza, étudiante à la Faculté de médecine de l’Université de Genève (Loaiza & Pataky, 2020) nous informent que les conditions d’hygiène alimentaire actuelles dans les pays industrialisés ont fait augmenter le nombre de personnes atteintes de surpoids et d’obésité de manière dramatique sur quelques dizaines d’années. Ils attirent notre attention sur certaines altérations de signalisation cérébrale induites par la nourriture ainsi que sur les structures impliquées dans le système de la récompense chez l’humain. Bien que l’origine de l’obésité ou le surpoids soit multifactorielle, elles ajoutent que l’environnement est un facteur déterminant dans la prise pondérale. Ainsi, le circuit de la récompense est un composant essentiel dans le développement des comportements motivés. A la base des renforcements émotionnels, nous pouvons mentionner la boucle limbique. Ce serait l’activation de ces circuits limbiques qui accorderait les effets motivationnels à des éléments naturels ou à des expériences propres à chaque être. La nourriture concentrée en sucre ou en graisse est connue pour être consommée même en l’absence de sensation de faim. La sensation de plaisir engendrée par la prise alimentaire est associée à une libération de dopamine qui sera encore plus grande si l’aliment est gras ou sucré. Elles précisent que, comme dans l’abus de drogues, le « wanting » est indépendant du « liking » et mène parfois à un comportement compulsif sans plaisir engendré. L’aspect psychologique est aussi important car les personnes en surpoids, plus sensibles aux stress et à l’anxiété, consommeront plus facilement de la nourriture à l’effet hédonique plus important.
Donc aussi un conditionnement social !
Le journaliste scientifique Alain Sousa et le Dr Jesus Cardenas (Cardenas& A. Sousa, 2015) nous informent que les résultats de nombreuses recherches présentés lors du congrès « Stress et Nutrition » à l'institut Pasteur de Lille permettent de mieux comprendre les liens entre le stress et l'alimentation. Ils ajoutent que l'équilibre entre les apports et les dépenses est maintenu par des interactions entre le système nerveux central et les organes du système digestif, donc par le cerveau. Ainsi, de nombreuses hormones synthétisées remontent au cerveau pour contrôler l'appétit : l'insuline synthétisée par le pancréas, la leptine issue du tissu adipeux, la ghréline en provenance des intestins, etc. servent à réguler l'appétit au niveau cérébral. Ils arrivent à la conclusion que le stress fait manger ! De plus, France Bellisle, de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu (Paris) souligne que les expériences menées chez l'animal vont dans ce sens. Ainsi, lorsque vous pincez la queue d'un rat, celui-ci va ensuite manger, même s'il est rassasié. Il s'agit d'une sorte de compensation de la douleur par la nourriture. Cependant, il faut prendre en considération que, peu d'études ont été réalisées chez l'homme, car il est éthiquement impossible de soumettre des cobayes humains à un stress prolongé ! Mais les recherches semblent montrer que chez des individus en bonne santé, le stress quotidien modéré seul n'est pas suffisant pour induire une alimentation en excès.
Zoltan Pataky, professeur, Service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation du patient, HUG et Université de Genève et Dayana Jaramillo Loaiza, étudiante à la Faculté de médecine de l’Université de Genève (Loaiza & Pataky, 2020) nous informent que les conditions d’hygiène alimentaire actuelles dans les pays industrialisés ont fait augmenter le nombre de personnes atteintes de surpoids et d’obésité de manière dramatique sur quelques dizaines d’années. Ils attirent notre attention sur certaines altérations de signalisation cérébrale induites par la nourriture ainsi que sur les structures impliquées dans le système de la récompense chez l’humain. Bien que l’origine de l’obésité ou le surpoids soit multifactorielle, elles ajoutent que l’environnement est un facteur déterminant dans la prise pondérale. Ainsi, le circuit de la récompense est un composant essentiel dans le développement des comportements motivés. A la base des renforcements émotionnels, nous pouvons mentionner la boucle limbique. Ce serait l’activation de ces circuits limbiques qui accorderait les effets motivationnels à des éléments naturels ou à des expériences propres à chaque être. La nourriture concentrée en sucre ou en graisse est connue pour être consommée même en l’absence de sensation de faim. La sensation de plaisir engendrée par la prise alimentaire est associée à une libération de dopamine qui sera encore plus grande si l’aliment est gras ou sucré. Elles précisent que, comme dans l’abus de drogues, le « wanting » est indépendant du « liking » et mène parfois à un comportement compulsif sans plaisir engendré. L’aspect psychologique est aussi important car les personnes en surpoids, plus sensibles aux stress et à l’anxiété, consommeront plus facilement de la nourriture à l’effet hédonique plus important.
Le soutien vise à:
- réduire le stress qui influence les mécanismes liés à l'alimentation ou à la faim
- comprendre et réduire certains besoins inconscients liés à la nourriture;
- éliminer les blocages psychologiques et émotifs inconscients;
- réduire les pulsions alimentaires et réduire la compensation;
- rééduquer votre subconscient afin de retrouver le contrôle des habitudes;
- initier de nouvelles habitudes saines de vie;
- modifier l'image symbolique liée à certains aliments;
- conditionner votre subconscient à ajuster vos portions;
- trouver la motivation et la détermination pour atteindre vos objectifs;
- stimuler votre métabolisme basal afin de vous aider dans la perte de poids.
* L'hypnothérapie ne constitue pas un traitement contre la boulimie ou l'anorexie mentale